vendredi 6 décembre 2013

Haro sur “Fort McMoney” !


Le 25 novembre dernier, la chaîne Arte a sorti un jeu qui est rentré dans mon top 3 des meilleurs serious games (oui rien que cela !). Fort McMoney (c’est le titre de ce “jeu sérieux”) a pour but de sensibiliser le grand public au danger que représente l’extraction pétrolière pour l’environnement.

Un document télévisuel... 


Dans Fort McMoney, vous êtes soumis à un dilemme : réussir économiquement ou respecter l’environnement. Si le thème peut paraître manichéen, il faut avouer qu’une fois la souris en main, on se laisse prendre par le jeu (et l’histoire). Notez que le jeu s’inspire d’une véritable ville située au Canada : Fort McMurray.

L’immersion est bien présente et se trouve renforcée par l’aspect documentaire omniprésent dans le jeu. Je précise à ce propos que, chaque semaine, une nouvelle vidéo est produite. Une fois quelques minutes de jeu passées, il est difficile de trouver le juste équilibre entre la réalisation de profits et la destruction de la nature !


Bref, chaque joueur évoluera différemment, en fonction de son approche (économique ou écologique) et, surtout, de sa vision du monde...

…mais aussi un véritable jeu ! 


En dépit du coup de coeur que j’ai eu pour ce jeu, je dois vous avouer que Fort McMoney possède un gameplay tout de même très limité. Proche du point&clic, le véritable gamer restera en effet sur sa faim. Seul, peut-être, l’aspect social et l’ambiance agréable saura le retenir.

Mais ce n’est pas là le plus important. FortMcMoney véhicule un message important tout en réussissant à rendre les joueurs actifs. Chaque semaine, il faut en effet que les joueurs débatent lors de référendums pour savoir quelle approche choisir : renforcer l’économie ou adopter une vision durable et environnementale.

Bref essayez-le !

jeudi 7 novembre 2013

Quand les jeux video ont une conscience !


Maintenant que vous connaissez Wakfou, un jeu vidéo plutôt classique, j’aimerais vous présenter un jeu beaucoup plus original intitulé Plan It Green de National Geographic.

 

Connaissez-vous les serious games ?

 
Si vous répondez à l’affirme à la question ci-dessus, vous pouvez alors directement passer au prochain paragraphe !
 
 
 
Si vous lisez cette phrase, c’est donc que vous ne connaissez pas les “serious games” (jeux sérieux en français). Mais rassurez-vous, je vous explique tout. Il s’agit de jeux vidéo dont le but est sérieux. Ce dernier peut être lié à une formation professionnelle (coaching, formation, etc.), à la politique (on parle parfois de “newsgames”) ou, encore, à une cause importante (environnement, santé, etc.). La plupart du temps, ce type de jeu est jouable gratuitement sur n’importe quel ordinateur. Eh oui, le but des serious games n’est pas de faire de l’argent mais de sensibiliser un maximum de personnes à la cause qu’il défend !
 
Comme vous l’avez sûrement compris, le jeu dont je souhaite vous parler, Plan It Green, est un serious game.

 

Pensez au vert avec Plan it Green !

 
National Geographic (ai-je vraiment besoin de vous présenter cet organisme ?) s’est lancé très tôt dans l’aventure du serious game. Récemment, elle a enfin choisi d’en sortir un dédié la préservation de l’environnement : Plan it Green.
 
 
Dans ce jeu, vous êtes à la tête d’une ville. Mais à la différence d’un Sim City, vous n’avez pas carte blanche. Vous devez en effet déployer votre plan d’urbanisme de façon écologique, le but étant de sensibiliser les joueurs aux problématiques de consommation d’énergie. Vous construisez des bâtiments écologiques tout en adoptant une politique “écoresponsable”. Le recyclage, par exemple, devient un élément de gameplay à part entière si l’on souhaite progresser dans le jeu. Plan it Green développe les consciences !
 
 
 
Bref, je ne peux que vous encourager à essayer Plan it Green !

mercredi 9 octobre 2013

Wakfu, un jeu écolo ?

C’est parti pour le premier post de ce blog qui, je l’espère, montrera que les nouvelles technologies peuvent jouer un rôle important au niveau de l’écologie. Mon premier exemple ? Les jeux vidéo. S’il est vrai que les blockbusters du secteur (Call of Duty, Halo, FIFA et j’en passe!) sont loin d’être intéressants à ce niveau, certains jeux indépendants et serious games (je vous en parlerai très bientôt ^^) peuvent être des vecteurs d’idées intéressantes…

Parmi eux, je voulais vous parler en priorité du très réussi Wakfu, un jeu édité par la société française Ankama.

Un jeu plutôt réussi 

Fruit d’un travail particulièrement long, le jeu Wakfu est une petite perle. Dès le début du jeu, après la phase de conception de votre personnage, vous pouvez faire ce que vous voulez. Mais pas n’importe comment ! Le monde de Wakfu est en effet composé de quatre nations dispersées dans une multitudes d’îles. Chaque peuple a son propre système politique et ses classes de personnages. Au fil des missions, toutes multi-joueurs, vous devrez donc composer avec cet univers, riche et complexe, qui possède son propre écosystème.

Wakfou est un MMORPG (“massively multiplayer online role-playing game”, rien à voir avec MEUPORG ^^ ). On doit donc communiquer avec les autres joueurs et réaliser de nombreuses quêtes. Notez à ce propos que les créateurs du jeu mettent régulièrement à jour l’univers. Il y a donc toujours quelque chose à faire !

Enfin, côté graphisme, le jeu est une franche réussite. Les graphismes en 3D isométrique sont proches du manga sans toutefois tomber dans le “naïf”. Je vous laisse en juger par vous-même avec les illustrations parsemant cet article.

Quand game design rime avec écologie...

Maintenant que vous connaissez un peu plus l’univers de Wakfou, attardons-nous quelques instants à son système politique. Dans celui-ci, vous incarnez un citoyen qui peut adhérer à un parti politique. En fonction de vos actions, vous gagnerez ou perdrez des points de citoyenneté. Si le coeur vous en dit, vous pourrez même adhérer à un parti écologiste !


Mais ce n’est pas tout. La gestion des ressources est au coeur de votre réussite. Tous les objets du jeu sont périssables : les armes, les vivres, les vêtements, etc. Il faut par conséquent créer un équilibre pour renouveler les ressources (construction d’une maison, création d’un potager, etc.). Si, par exemple, vous cassez un objet en bois et que vous n’avez pas préalablement planté des graines d’arbres, vous serez contraint d’en acheter chez le marchand du coin, ce qui freinera votre avancée dans le jeu.

Bref, tout est fait pour que les plus jeunes, cibles désignées par le jeu, soient sensibilisés à la gestion responsable de l’environnement. Une réussite !

La suite… en vidéo ! 

Pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus, voici un extrait du jeu en vidéo.